Lever de lune
Lever de lune Luz Lune ronde lumière Que dit l'une ? L'autre s'est assoupi Je veille Lune et l'autre En un seul embrasement Dans l'or de la nuit brune Lever de lune Luz Lumière de lune Un merci à Fifi qui aime partager...
Lever de lune Luz Lune ronde lumière Que dit l'une ? L'autre s'est assoupi Je veille Lune et l'autre En un seul embrasement Dans l'or de la nuit brune Lever de lune Luz Lumière de lune Un merci à Fifi qui aime partager...
Quand mon rêve s'étiole Comme fleur en fin de vie Quand ton sourire s'efface Une petite rivière chante du côté De mon souvenir Du côté de l'enfance Là où Dame tortue promenait sa maison Dans le verger aux poiriers en espaliers Bordé d'un vieux lavoir... Quand l'envie de continuer Se fait absence Se fait refus Se fait à quoi bon... Ma petite rivière chante En poésie... Pour le thème de Suzâme
Clef de passage Vers l'infini Passage étroit Sans retour Imaginons un ciel Un peu bleu, pas si gris Un bateau sur la vague Comme un refuge Des îles enveloppantes Etreignantes Passage étroit Route immense Au bout l'arbre de vie Les bras ouverts Clef de passage Cendre et mystère
Ton petit doigt touche le ciel Bleu Ton regard ardoise me frôle Et tout devient Bleu Couleur bonheur Bleu Comme un bateau à l'amarre Qui va prendre la mer Bleue Lumière inespérée Si bleue Rayon d'éternité
Le chant des arbres Sublime psalmodie Désirs venus d'ailleurs Un mur gris de froideur Quelquefois sur ma route Des embûches palpables Au bord de la rivière Sur la berge un frisson L'eau vivante toujours Quand la lune pâlit Les esprits empruntent Le vol d'un nuage Mon arbre a dit oui Je serai là le jour Où tu reviendras Si je reviens ici Vos cœurs seront-ils plein Des mots qui savent dire ? Nous faisons la pause @ bientôt... je l'espère
Jets de soleil Blancs bouquets en pluie Dire sa joie Une bouffée de printemps La vie au fil des jours Parfums enivrants Confettis de bonheur La brise a disparu Pour Suzâme et Plume...
Il revient le printemps sur un air de romance Un air fleurant l’amour parfumé au jasmin Pour que la vie soit rose et nos cœurs pleins d’entrain Sur un air de tango ou de valse de Vienne Il swingera ici, il rapera là-bas… Jetant des pas de deux à dérouler sans faute Les bancs publics auront leur plein d’entrelacés Les bois ont du muguet à trousse chemiser Le coucou vous épie méfiez vous, il ricane Les oiseaux font leurs nids, prévoyants et joyeux Vous regardez passer des passantes divines Vous musardez rêvant de muses alanguies Le Printemps est toujours votre excuse coquine Après tout il est court...
Pour le Printemps des Poètes en ce mois de mars... Ne rien changer de ce qui est De la neige crissant sous nos pas Des longues ombres bleues Des caprices de la brise Des nuages violacés Sachant que la vie est ainsi faite De chauds étés triomphants Si pétillants de fleurs, de fruits Suivis des mutismes hivernaux De ces mois où tout se tait Où la neige blanche cape Est douce poésie Fraîcheur originelle Intemporelle Parfois cruelle… Plus de poésie sur Emprises de brises ICI
Image du ciel et des arbres que j'aime pour fêter mes trois ans de blog... Le vent est l’ami des arbres Il chante dans les saules Froisse la cime des pins Où il redit sa plainte Inlassablement Parfois il est tempête L’aurait-on contrarié ? Il joue avec malice A rebrousse-feuilles Dans la tête des chênes Il pousse au loin les nuages Gris, blancs ou joufflus J’aimerais bien le suivre Dans ses voyages fantasques Voir ces pays lointains Où l’amitié dit-on Est vraie et sans détour Un autre jour On parlera de l’amour…
Je voudrais faire du temps Tricoter du temps Comme une grande écharpe bleue Qui, tel l’ouvrage de Pénélope Même en la détricotant Se régénèrerait sans cesse Mais pas n’importe quel temps Du temps soyeux et moelleux Du beau temps Qui passe lentement Du temps pour soi Habilement ponctué de silence Avec juste assez de musique Egrenant tous les temps Maille à maille Comme un pont que l’on jette Vers l’autre rive Un lien pour l’attention Un point pour l’amour Un autre pour sourire Petit Poucet de laine Pour ne jamais se perdre… Un peu de temps léger comme une bulle merci Paul-André pour ton article...