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Prends la route de l’orient Le soleil suit des voies immuables Reconnais ces étranges espaces Vers les steppes infinies La forêt puissante et redoutable… Accueille avec frénésie Ces éclats d’ombres et de lumière Ce vertige d’un ailleurs te saisira Le temps d’une image
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Sophie - "La petite maison dans la prairie" link m'a gentiment prêté cette belle photo pour illustrer mon poème ETE Une petite abeille Vibre autour de la treille Son ronron m'ensommeille Tout autour de la treille Le ruisseau comme en rêve Dit son doux petit chant D'un doigt clair et sans trêve Me berce gentiment Le soleil qui grésille Rayonne en haut, en bas S'enroule en trilles, en vrilles En longs éclats s'ébat Et je ne ferai rien Dans mon nid de feuillages Qu'écouter ces ramages Et trouver cela bien © en recueil Photo de Xavier B. Sur une idée de Juliette "Eté"
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Filles de l’eau, belles du vent Enroulées de la terre au ciel Autour de vous le monde explose Ne flotte plus l’odeur des roses… Ni la brise sur les feuillages… Enfants de l’ombre Du point du jour Que rien n’attend Que nul ne comble Prenez ce sable entre vos mains Fuyez ces lieux sans noms, sans âme N’attendez pas ce froid qui vient Au bout des mers, la renaissance Bercée sous la houle nacrée Une conque comme un berceau
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J’espère, ce matin j’espère Une soirée pleine d’étoiles Un petit ver luisant clignotant Que l’on peut voir de loin… Avec une ritournelle flamenco Un air de guitare nostalgique J'espère, ce soir, j’espère Le bain des oiseaux dans le jardin Trublions tourbillonnants Le petit bruit de la fontaine Et celui du galop des chevaux Crinières au vent Pour les lendemains, j’espère Toujours ces heures paisibles Pleines du rire des enfants De l’odeur fascinante des roses L’herbe soyeuse sous les pieds Tout un monde préservé Pour tous ce soir j’espère Ces instants irremplaçables Si précieux, si fugaces Est ce...
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Autre nom de l'hémérocalle La beauté d'un jour Aurore des lys sauvages Aux couleurs si joyeuses Surgit l'hémérocalle En sa robe soyeuse La voici qui revient Juste pour un moment Brûlante au matin Pour un jour seulement Laisser couler les heures sages Accueillir les folies de passage S'enivrer de tendres messages
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J'ai demandé à la lune De protéger nos quarts de veille De respecter nos demi-nuits D'éclairer nos vertes collines Les soirs où elle aura choisi D'allumer ses lanternes rousses Pour adoucir l'asphalte froid De nos villes endormies Et dans les ruelles obscures De réchauffer ceux qui ont froid J'ai demandé à la lune D'illuminer les âmes tristes...
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DAME LUNE Dame lune a rejoint le manteau bleu marine De son amie, la nuit Elle luit et reluit Bien brossée, bien astiquée Bien lustrée Les deux yeux maquillés La bouche toute noire D’avoir mangé dans la soirée Un bol d’ozone en paillettes, Bien cachée derrière son nuage. Prête à faire la fête A cligner à droite et à gauche A nous regarder, l’air narquois, A nous empêcher de dormir… Dame lune est une empêcheuse de rêver en rond Dame lune est lunatique Voilà comment la définir Un coup en croissant D’un côté, de l’autre Au quart, à moitié, Aux trois quarts Rousse et noire et blanche, c’est selon Elle...
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J'ai entendu voler un doute Il n'a pas fait beaucoup de bruit Un nuage a terni le ciel Déposant un souffle hasardeux Sur mes journées et sur mes nuits Léger comme un vol de palombes Soyeux comme un roseau froissé Fenêtre ouverte sur des questions D'incertaines interrogations J'ai entendu glisser un doute Le bassin offre ses brillances La spirée le ponctue de blanc Les nénuphars vont reverdir Et moi je reste à l'écoute J'ai entendu planer un doute © mD Pour Enriqueta
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L e soir venu Respirer le parfum suave De la glycine
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"Le ciel est bleu et gris argent O mon amour écoute battre Mon coeur ce soir étourdiment Sans raison, mon coeur si folâtre... Je pleurais de ne t'avoir pas Vois l'horizon qui se colore La nuit s'approche pas à pas Se lève en moi, rose, un aurore. S'éveillent en moi cent mille joies, L'azur est si fou, si beau Je veux te donner cette fois, Sa lumière comme un cadeau. O mon amour, écoute battre, Mon coeur, ce soir, étourdiment, Sans raison, mon coeur, si folâtre, Le ciel flamboie infiniment."
